mercredi 14 janvier 2009

Résumé de pleins de jours, en oubliant des trucs dont le bar de jeudi...















Bon d'accord, ça fait super longtemps que je n'ai pas pris le temps d'écrire ici. Mais j'ai une bonne excuse! Je suis tout le temps dehors. Non, c'est faux, parfois je suis chez moi quand même, mais alors je fais toujours de grosses siestes de 2 voire 3h. Et puis j'ai beaucoup la flemme de narrer, ça c'est vrai. Alors par où commencer? Comment condenser tout ça?
















*Vendredi, neige à Madrid. Mais pas de la neige de bébé. On a croisé un skieur de fond au parc Retiro, c'est pour dire! Les espagnols ne sont pas habitués à cette quantité de neige, ils sont déboussolés, heureux et font 10 000 bonhommes de neige (j'ai du en photographier la moitié au moins d'ailleurs.) L'après-midi passé au parc était super agréable. Ce parc regorge de monuments supra magnifiques et de canards vraiment mignons. Que demander de plus? Peut-être un Coca en vente à moins de 10 €...

Il nous est aussi arrivé (2 fois pour ma part) de croiser une meute de coureurs torses nus.
Après une journée au parc mémorable, la soirée fut vraiment mémorable. Après un "before" riche en battle de danse et en "je n'ai jamais" chez Maya on s'est tous dirigé vers Sol. Après moultes propositions alléchantes nous avons décidé de suivre l'un des rabateurs qui se promenaient là. Il nous a amenés au DREAMS, que l'on pourrait qualifier de boite de nuit. Quoique..? Mais le DREAMS c'était super. NOUS avons mis l'ambiance, nous étions bouillants. "Bictor" était le plus bouillant de tous, il a fini par vomir et par se prendre un poteau sur l'arcade, puis fatalement, par tomber à terre. Sacré Bictor, sacré la mascotte de nos soirées! Suite à cette légère ouverture de 2 centimètres sur le pauvre front de Bictor, les taxis nous ont été très utiles. C'est à 4h30 que j'arrive devant l'appartement.
Jusqu'à la porte d'entrée, je passe toutes les obstacles sans grosses difficultés: Escaliers, clef, re-escaliers, re-clef, ascenseur, couloir... Mais la dernière clef fut difficile. Ca ne s'ouvrait pas, je n'y comprenait rien. Je redescends tout les étages, je ressors, j'essaie d'appeler Yann pour crier au secours. AU SECOURS. Je sonne 3 fois. Je rappelle Yann, une voix espagnole de vodaphone me parle. J'ai peur, je stress, je commence à me demander "Que faire?"
Puis j'entends "oui?" Alix ma collocataire répondait à l'interphone. J'étais sauvée. C'est donc comme cela qu'elle m'ouvrit, à 4h30, enroulée dans sa couette. Pauvre Alix. (et merci!)

* Les autres jours seront décris de manière plus succinte, d'ailleurs je ne me souviens plus de l'après-midi de samedi... Ballade sûrement! Ah si, Erwan m'a réveillée à midi, ce qui est un sacrilège et on s'est tous donnés rdv à 15h à Arguelles (mon quartier) pour une petite promenade dans le parc d'à côté. Burger King, Sol etc. Pot dans un bar qui sert une très bonne Sangria! Erwan a diné chez moi car il habite décidemment vraiment trop loin du centre. Puis le soir on est allés à la Calle de las huertas, qui est connue pour avoir pleins de bars. Ici les bars discothèques sont super nombreux mais il n'y a aucun endroit où s'assoir dans ce genre d'établissements. C'est le seul hic, car sinon l'ambiance y est généralement géniale et on peut y passer une bonne partie de la nuit à s'éclater. Ce soir là, nous en avons testé 2.


*Dimanche fut un peu glandouille jusqu'à une certaine heure je crois. Je me suis levée à 15h30 déjà. Puis meeting à Sol. Nous y avons mangé des tapas et ensuite diner chez Yann, à Cuatro Caminos. Là-bas j'ai vu le début de "The Holidays", doublé en espagnol bien sûr. Lorsque Jude Law parle en espagnol agressif, il perd beaucoup de son sexy. Mais il reste beau, c'est ça d'être charmant, on peut tout se permettre ou presque.

*Lundi matin, cours. Dejeuner avec tout le monde dans un café de la rue de l'IFE. Tapas comme Morcilla, Calamar, croquettes... MMHmm. Grosse ballade à partir de Balboa (la station de métro...) dans les petites rues de Madrid. Le coin où les immeubles sont colorés, j'adore ça. C'est un peu comme Lisbonne, en moins délabré. C'est joli et chaleureux. Nous avons fait escale dans un petit parc de jeux, mais pour personnes âgées. L'utilité serait une sorte de rééducation je pense. Cela nous a pris 10min de notre temps, il a fallu comprendre les instructions. Ce que nous n'avons pas pu faire bien entendu.
Par surprise nous arrivons à Ventura Rodriguez, MON métro. Alors là, tout le monde est fatigué, il y a un asiatique (car ici on ne dit pas "chez l'arabe" mais on pourrait plutôt dire "chez l'asiatique") dans ma rue, c'est parti pour des cervezas San Miguel que l'on monte à l'appartement. Nous sommes 11 environ dans mon salon. Nous jouons à un jeu de devinettes et de mimes. Erwan imite très bien le crabe.
Lorsqu'il commence à se faire tard (19h30) je vire un peu mes invités pour les rejoindre après devant le Burger King (pour changer). Nous nous dirigeons vers Puerta del Sol. Je peux y aller à pieds sans problème, c'est le rêve.











































The Dubliners est un pub non loin de là. Au fond de la salle nous sommes bien (j'ai amené Alix sous mon bras). Après multiples cocktaïls bleus, roses, blancs et beaucoup de rouges, ou plutôt en les buvant, nous avons joué à des jeux débiles tels que je cite "vérité ou vérité" et "je n'ai jamais". Lemon tree est passé, nous avons fait tout naturellement une sorte de ronde en dansant. C'était magique cet instant. Après avoir discuté avec des américains, direction dodo.



*OUF, j'ai bientôt fini de raconter tout ça, c'en devient barbant :)
Donc heu... Mardi oui...
Mardi matin, I was starting to get sick. Mini fièvre peut-être, rhume sans doute. Les cours se passent sans souci. Je n'arrive pas à me souvenir du lieu de notre déjeuner, c'est un mystère. AH SIIII! A la cafetéria de l'école. Etant fatiguée et un peu mal en point je décide de rentrer directement chez moi. Seulement à la sortie de mon métro il y a un OSHI, puis un ZARA, puis un BLANCO etc. Alors du coup je suis quand même passée par OSHI, ZARA, puis BLANCO. Résultat des courses (c'est le cas de le dire): une veste noire Zara et un petit tshirt, des sous-vêtement Oshi. Après ça, cette fois c'était sûr, je suis allée direct me coucher. Et j'étais partie pour 3h de sieste jusqu'à 19h30...
Je suis restée chez moi toute la soirée, c'était bien :)

*Aujourd'hui. AHH... Dejeuner à Gran Via dans un restau qui sera désormais notre cantine du miercoles. 6 € pour 5 tapas (mini sandwich) et un coca light. Les caissières nous appellent lorsque notre assiette est prête. Nadeem s'est fait appeler "Bogoss", Olivier "Concha" et Erwan "Zarkma". Quel humour! Les français sont vraiment géniaux.
S'en est suivi une séance shopping pour tout le monde, sans discrimination sexuelle. H&M, Zara, Pull and Bear... J'en suis revenue enrichie d'un splendide gilet rayé noir et blanc. Choupinet. Ensuite nous sommes allés directo chez Yann où nous avons bu, joué aux cartes alcoolisées, mangé, tout ça tout ça. Bictor notre mascotte a encore fait fort, il a été incroyable, il s'est passé des choses incroyables. Bictor a entre autres cassé une lampe dans la salle de bain, où il a passé beaucoup de temps à vomir. Bictor dort actuellement chez Yann, tranquillou.

J'ai enfin fini!
Pas tout à fait, car pour finir je dois parler des espagnols. Il ne faut pas leur faire confiance, ne leur demandez jamais votre chemin, ils MENTENT. Ils vous mentent juste pour faire "bien", pour faire poli et gentil.

Si vous venez ici avec votre chien, amenez lui son manteau car ici c'est la mode.
Je sais j'ai fait une petite fixette sur les canards... Lo siento.

jeudi 8 janvier 2009

Une petite vie commence

Hola!
Ces 4 lettres je les prononce de plus en plus. Ici tout le monde se dit bonjour. En France je n'ose pas souhaiter la bonne journée, peut-être parce qu'il n'y a pas la barrière de la langue. Ici ça me cache, je m'en fous. L'excuse serait "No hablo espagnol, soy francesa". Je l'ai déjà sortie plusieurs fois, ça marche du tonnerre! Bref, tout ça pour dire qu'en Espagne, je suis polie.
Histoire d'en revenir à ma vie, puisqu'il sagit de ça ici, je viens d'émerger de 2h de sieste dans mon petit lit aux draps bleus. C'est génial. Ca y est je mène ma petite vie. Je découvre la joie d'avoir mes horaires. Et même si en France okay j'ai quand même un peu mes horaires, ici je ne me préoccupe que de moi. C'est peut-être ça qui est le mieux en fin de compte, n'avoir à prévenir personne de mes ballades. J'ai fait mes courses alimentaires aussi. Premier total: 45 €. Pâtes, riz, tomates, mâche, croquettes (trucs d'ici, j'en suis folle), cordons bleus, petits pois, mozza, lait, céréales, Dynosaurus, jus de clémentine, fromage rapé, crème fraîche liquide, sauce salade, sauce tomate et légumes, jambon, et papier toilettes. C'est pas tout à fait alimentaire je vous l'accorde... Quoique ça peut rentrer dans le processus d'alimentation si on y pense bien... Mais n'y pensons pas bien entendu!
Ce matin on a eu cours aussi. Avec des profs ne parlant pas français évidemment (à moins qu'ils nous aient bernés les traîtres!) et typiquement espagnols, c'est-à-dire possédant un débit de paroles de ouf, soyons cash. Mais le professeur de langue a l'air vraiment extra, je l'aime déjà...
Ici doit se finir l'article car je vais me faire mon riz ou mes petits pois et ensuite vamos a Sol, para ver los otros!
Vale.

mardi 6 janvier 2009

1ere ballade






































Firt impressions

Je suis arrivée à l'appart (Rue Evaristo San Miguel) il devait être 16h30. Aleanor (je crois) et Mathilde m'ont ouvert en pyjama, sortant du lit. D'accord c'est férié aujourd'hui. Puis Alix s'est levée. Ca fait donc 3 françaises. Catherine l'américaine dort encore à ce moment là, et le type qui vient d'Arabie Saoudite (je crois) s'est lui aussi levé. Il a une tignace pas possible c'est génial. Et là je me suis dis que faire des grasses matinées jusqu'à 18h ça le fait quand même. Il y a une bouteille de Gin dans le frigo Je suis contente d'installer mes petites affaires, ça fait plaisir. Il y a aussi des post-it dans le frigo, avec les prénoms. Comme ça je retiendrai plus facilement au moins. Si j'ai un trou j'ouvre la porte et hop (un kilo en plus). D'ailleurs j'ai faim. Comme je l'ai dit aujourd'hui c'est férié et ici chacun a son compartiment, je ne vais pas piocher dans celui des autres. Le mien est vide pour le moment. Et c'est férié.
Dans la rue j'ai vu des affiches pour Bienvenue chez les Ch'tis. Je comprends pas, c'est culturel ce film, je ne comprends pas comment vont faire les espagnols et les japonais pour rire, saisir l'humour, pour comprendre.
Dans l'avion je me suis littéralement extasiée devant les nuages. Ils m'ont tout fait. Le soleil filtré, l'ombre minuscule de l'avion au sol, la pluie de cheveux blancs (véridique) et autres prouesses magnanimes genre une traversée de 1 minute au moins dans le blanc total. C'était fou. Du coup je suis arrivée sur le territoire espagnol avec un sourire au lèvres. Du genre à moi la liberté Madrid j'arrive, tu vas devenir ma maison! (Hi-Haaa)
J'adore regarder l'ombre énorme des nuages sur les montagnes.

J'ai hâte de mettre des photos, c'est tout moche ici du coup.
Je vais faire un tour à la quête de nourriture...

TOP

Je pars à 9h de la maison. Hier soir c'était l'enfer, j'ai pas réussi à m'endormir. Je pensais à des conversations en espagnol, je pensais à mes futurs collocataires qui seront déjà tous potes quand j'arriverai, enfin peut-être. Et quand je me suis réveillée ce matin, quand j'ai allumé le mac, mes yeux devaient réeellement être boursouflés, ils me piquaient et semblaient boursouflés. Il faut que je me réveille en passant sous la douche. Hier soir dans mon lit j'ai réalisé d'un coup. Je sais plus à quoi je pensais, je pensais peut-être à l'impression de pages à Madrid. Je me disais qu'il n'y aurait pas d'imprimante où je vais. Oui, je suis allée loin.
Bref, et LÀ j'ai réalisé que je partais.

vendredi 2 janvier 2009

First articulo. Sisi j'te dis.


Le départ est prévu pour mardi. Nous sommes vendredi soir. Toutes ces choses entassées dans ma chambre sont toujours là, entassées, comme à leur habitude. Il y a un sac noir derrière moi, qui est vide. J'ai fait sur mon portable une petite liste de choses à ne pas oublier pour le grand départ, mais mon investissement s'est arrêté là; il y a des habits sales et froissés sur un pouf, des fils emmêlés sur mon bureau. Autant dire que je suis loin d'être prête, mais de toute façon, on parle de quoi là?
J'ai toujours aimé les journaux intimes, les blogs, les trucs de filles dans ce genre qui racontent. Ici je vais raconter ma simple vie, de janvier à mars. Ce sera je pense un condensé d'impressions, beaucoup d'images et puis peut-être des sentiments plus personnels. Mais après tout je n'en sais rien. Ce sera un récit.

Je pars à Madrid pour 3mois, je suis en école de commerce et ça va être l'Auberge Espagnole chez moi. En moins bien.
Vamos.